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Bagage cabine en avion : Attention, cette règle méconnue peut ruiner vos vacances !

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Bagage cabine en avion : Attention, cette règle méconnue peut ruiner vos vacances !

On peut dire que les longs week-ends de mai sont comme un appel au voyage, une irrésistible bourrasque de liberté qui souffle dans les yeux des touristes. Par contre, ils doivent se rappeler que voyager léger est recommandé. Et, oh surprise, les règles du jeu pour ce qui est autorisé en cabine peuvent osciller comme un pendule d’une compagnie aérienne à l’autre…

Détournez votre regard pour quelques minutes – environ 2 min – de ce que vous faisiez pour une lecture éclaire :

Si on prend un peu de recul, on verra que les compagnies aériennes se nichent confortablement dans deux catégories. Il y a d’abord les traditionnelles – pensez à Air France, KLM, Lufthansa ou British Airways, pour ne citer qu’elles… qui s’alignent avec IATA, la « crème de la crème » des associations internationales des transporteurs aériens, swiming dans un océan de règles communes.

Et puis, il y a les autres… Vous savez, ces low costs qui jaillissent comme des champignons après la pluie. C’est dans cette seconde catégorie que les dimensions autorisées des bagages à main peuvent trébucher et vous embarquer dans des situations mois que confortables et outrageusement coûteuses le plus souvent. C’est-à-dire, faire l’impasse sur un aller-retour avec une low cost peut fortement compromettre vos chances de voir votre bagage de cabine accepté sans frais supplémentaires lors de vos deux trajets.

Et si vous êtes du genre à lire les petits caractères : Plan d’amélioration du contrôle aux frontières aux aéroports de Paris. Juste un petit aperçu : même deux centimètres de différence entre les compagnies peuvent faire toute la différence et empêcher votre valise de passer le contrôle de dimension à la porte d’embarquement. Et là, roulement de tambour… Sanction : on joue au foot avec votre bagage vers la soute et faudra que vous déboursiez une bonne cinquantaine d’euros pour les frais de manutention. Alors, avant de boucler la valise et de donner un bisou à votre bichon, assurez-vous de vérifier la compatibilité de vos valises avec les références d’easyJet, Ryanair, Volotea, Vueling, Wizzair, etc. Et n’oubliez pas de jeter un œil aux dimensions de votre petit sac à dos, sac photo ou sacoche d’ordinateur, également admis en cabine (généralement 40 x 30 x 20 cm), devant être rangé sous le siège.

Des dimensions à la norme

Pour ce qui relève de l’IATA, une norme coordonne les dimensions des bagages à main en classe éco. Et comme tout passe par l’anglais, voici la traduction : « le bagage à main ne doit pas dépasser une longueur de 22 in (56 cm), une largeur de 18 in (45 cm) et une profondeur de 10 in (25 cm) ». Et pas de tricherie, ces mesures englobent les poignées, les poches extérieures et les roulettes. En ce qui concerne le poids du bagage, c’est comme en amour, laissé à l’appréciation de la compagnie, généralement limité à 5 kg. Mais entre nous, c’est souvent un peu plus, entre 10 et 15 kg.

Un autre hic à envisager, c’est le vols en partage de code (code share), qui consiste en un vol opéré par une compagnie aérienne partenaire sous le numéro de vol de l’émetteur du billet. C’est comme un miroir aux alouettes, les règles relatives aux bagages peuvent changer et être remplacées par celles de l’opérateur. Un petit coup d’œil avant le départ ne ferait pas de mal pour ne pas être surpris et devoir délier les cordons de la bourse à l’embarquement. C’est assez courant lors des correspondances aux Antilles, en Polynésie ou généralement dans les îles où la compagnie locale, avec ses petits avions, est moins tolérante que le transporteur long-courrier qui lance des gros porteurs.

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