Tolt, cet aventurier des temps modernes, versé dans l’art du voyage numérique, a lancé un appel étonnant à sa troupe d’abonnés sur Instagram, une cohorte non négligeable de 76 000 âmes. Intriguant, audacieux et un peu provocateur, il leur a demandé de désigner la « pioche de fond » des villes françaises. Pas la plus accueillante des demandes, c’est sûr, mais passer par là pour voir plus loin, c’est sa manière à lui. Et, accrochez-vous bien, c’est Villeurbanne (Rhône) qui s’est faite élire « miss moins glamour » de l’assemblée, avec dans son ombre, Saint-Etienne sur la deuxième marche du podium. Revers de la médaille, Tolt, dans son insatiable quête de briser les idées reçues, a posé ses valises fin juin 2023, dans les ruelles de la cité Stéphanoise.
Détrônons donc les clichés! Lancé par Tolt, le youtubeur globe-trotter, un sondage a secoué le cocon de ses 76 000 abonnés sur Instagram. « Quelle est la mauvaise graine des ville de France ? » C’était le défi lancé. A vous donner des sueurs froides, non? Et, quand le gong a résonné, dans une ambiance digne d’un film hitchcockien, Villeurbanne (Rhône) est montée sur le podium, couronnée comme la pire des pires, talonnée de près par Saint-Etienne et suivie de Limoges (Haute-Vienne) et Le Havre (Seine-Maritime). Boum! le clap de fin. « Villeurbanne l’a emporté haut la main, ce n’était pas du tout chiche », s’amuse ce trentenaire féru de découvertes, qui a élu domicile à Paris.
La méthode de ce classement, bien qu’elle puisse sembler un peu farfelue à certains, était tout à fait sérieuse. Tolt, notre globe-trotter des temps modernes, a entré en compétition les 32 plus grandes villes de France, à l’exception de la capitale, jupe-trop-court et rouge-à-lèvres trop criard. Deux à deux, ces villes se sont affrontées dans une lutte acharnée jusqu’à la finale. À chaque round, mille de ses fidèles supporters ont joué le jeu, jetant leur dévolu sur la ville qui les faisait le moins rêver. Pas de critères, ni de partitions, juste la ville qui suscite le moins d’attrait. « Ils sondaient leur cœur, et choisissaient celle qui les laissait de glace », nous glisse l’influenceur. Et voilà pourquoi il a lancé ce défi de tous les diables. « Mon idée, c’était de pulvériser les préjugés, d’essayer de montrer que parfois, les gens sont un peu trop durs avec certaines villes. »
Saint-Etienne, le pire coin de France? Pt’être bien… ou pas!
Ça s’est passé du 19 au 23 juin 2023; votre cher Tolt, internet’s own globe-trotter, s’est posé à Saint-Etienne. Première fois pour lui dans ce coin-là. Et pourquoi cette balade? Il s’est mis en tête de faire le tri entre le vrai et le faux dans les potins des internautes. Les offices du tourisme de Saint-Etienne Métropole et de la Loire ne se sont pas fait prier: ils ont sauté sur l’occasion et ont pris les devants en le contactant avant son périple, d’après nos petits oiseaux de Le Progrès. La bronca des internautes, c’était pour lui une belle opportunité pour se forger sa propre opinion. Et quoi de mieux que de se frotter à la réalité pour se faire une idée? Il nous a tapé dans l’œil avec sa question: « Saint-Etienne est-elle vraiment le pire endroit en France? » Et sa réponse ne nous a pas laissé sur notre faim, croyez-nous! « N’importe quoi, les gars ! il rigolait, avec cette lueur dans le regard, « J’y ai passé un super moment, même si le soleil faisait grise mine ».
Alors, comment notre voyageur, toujours prêt à partir à l’aventure, a-t-il découvert Saint-Etienne? Pour Tolt, c’est clair, cette ville est plus qu’une simple jungle de béton. Elle recèle des pépites, à découvrir au coin de chaque rue et même au-delà. « Pourquoi s’arrêter à une balade de quartier à quartier quand les vrais trésors sont à quelques pas ? » lui, il le voit comme ça. Avec son appétit d’aventure insatiable et après une petite demi-heure de bus, s’est laissé séduire par une balade en catamaran à travers les gorges de la Loire. Une expérience « vraiment top et enrichissante » selon lui. Et plutôt que de prendre sa parole pour argent comptant, voyez par vous-même! Ne ratez pas l’occasion de vivre son séjour stéphanois comme si vous y étiez, grâce à la vidéo qu’il va bientôt lâcher sur sa chaîne Youtube, qui rassemble déjà une belle brochette d’abonnés, au nombre de 50 000. Ensuite? Il pourrait bien s’attaquer à Villeurbanne, la ville qui remporte le palmier de la pire ville de France selon les internautes… « Mais bon, pour le moment, il y a trop d’émeutes là-bas », il admet.
« C’est une scène apocalyptique », s’exclame le fan de voyage!
Le fan de voyage, en vérité, est comme un super-héros à l’affût de l’injustice environnementale. Ce qui fait vibrer son cœur plus que tout autre chose, c’est d’illuminer sa communauté de nouvelles perspectives; d’exposer la vérité crue de la dégradation de notre belle planète. Naviguant habilement à travers des sujets aussi fascinants que l’effondrement de la biodiversité, la dévastation de la pollution et l’immensité du dérèglement climatique, il implore, plaide et exige des actions. « Pour l’amour de Gaïa, c’est une question de survie !, dit-il d’une voix qui révèle une passion inébranlable. « La toile de fond de notre existence, notre environnement, est en état de siège et en tant qu’aiguillon de la conscience, mon rôle est non seulement d’en parler, mais aussi de secouer l’arbre de la complaisance jusqu’à ce que le changement prenne racine. »
Le globe-trotter Tolt, ce fiévreux défenseur de l’environnement, dévoile que son souci pour Dame Nature date de loin: « Quand je repense à mes années collège, je me vois déjà absorbé par les dossiers de la fondation née de la vision de Nicolas Hulot, » confie-t-il. C’est comme si un compte à rebours avait été déclenché en lui, et en 2019, l’alarme a retenti. Affecté par une prise de conscience réelle et urgente, il fait de drastiques choix de vie; laisse tomber l’avion, abandonne la voiture, s’engage à faire des voyages à impulse verte. Il évoque fièrement les empreintes de pas plutôt que les traces de carbone – une quinzaine de magnifiques épopées dans différents coins de l’Europe qui se sont faites sans un seul vol polluant. « Imaginez un voyage principalement en train jusqu’en Ukraine, parsemé d’escales à la sauvette en Allemagne, en République tchèque, en Pologne… »
Pour conclure:
N’est-il pas temps d’adopter une posture responsable face à notre environnement?
Balancer l’avion pour le terrestre? Un défi audacieux relevé par Hourrail!
Il y a trois mois, en révélant le mystère entourant Hourrail, ce gars de Paris a insufflé vie à une cause passionnée pour un tourisme plus respectueux. Son but? Faire comprendre au monde entier qu’avec un brin de détermination, on peut atteindre diverses destinations telles que la Suède, la Turquie, la Croatie, la Hongrie ou la Slovénie, non pas en volant haut dans le ciel, mais en rampant sur terre, sans même poser un orteil dans un avion. « Mais ouais, c’est absolument réalisable! », renchérit-il, lui qui a déjà réalisé un périple aller-retour jusqu’en Sicile en train. Selon lui, les stéréotypes ont la peau dure. « Généralement, on a toujours cette idée que le train coûte un bras comparé à l’avion ou même la bagnole, alors que ce n’est pas forcément vrai. »
Bon, soyons honnêtes : le temps de voyage en train est nettement plus long. Wép, c’est indéniable. Mais pour notre ami Mr Hourrail, ce n’est pas une embûche, bien au contraire! « Comme le veut le proverbe, » dit-il, « c’est le voyage, pas la destination qui compte. La route, c’est une partie de l’aventure. » Certes, organiser un voyage en train n’est pas une mince affaire, surtout quand il s’agit d’une expédition internationale. Heureusement, Hourrail entre en jeu ici. « Actuellement, nous proposons plus de 100 itinéraires, dont certains ont reçu notre sceau d’approbation personnel, » explique fièrement le Parisien, leader d’une troupe de 40 courageux explorateurs. Son souhait le plus ardent? Que Hourrail devienne le Saint Graal des aventuriers en herbe qui souhaitent dire adieu aux navettes sans âme de l’aéroport.